Lecture de portfolio gratuite pour les étudiant·es
- La Maison des Photographes 11 rue de Belzunce, 75010 Paris
- Da à
Pour compléter les cinq films sélectionnés, les résident·e·s de la Cité internationale diffusent leurs propres créations, abordant les droits humains, les conflits, la guerre et les missions de paix.
Cinq courts métrages, qui nous emmènent de l’Ukraine au Pérou, puis à Paris, au Mexique et à Singapour, abordent le thème des droits humains avec une énergie juvénile débordante, pour finalement le dépasser. Les deux premiers films hors compétition, l’un ancré dans le présent et l’autre dans un passé lointain, racontent ensemble une histoire d’identités éphémères et de pertes irréversibles. Les trois films en compétition, pour lesquels le public pourra voter, élargissent notre conception des droits inaliénables, nous plongeant dans des conflits multiples (et multiplicateurs) qui semblent familiers mais difficiles à gérer au quotidien. Grâce à leurs touches expérimentales dans la technique et l’histoire, chaque court métrage de cette soirée se distingue par son audace à utiliser la créativité comme une arme. Ils transforment la créativité en un outil pour apporter la paix et mettre fin à la guerre, tant entre les pays qu’en nous-mêmes.
Un documentaire humaniste qui relie passé et présent : des images d’archives d’une mèreen deuil à Kyiv résonnent avec des réflexions sur la guerre actuelle, ses victimes et le fardeau universel de la souffrance humaine.
Réalisé par Bohdan Lepetko, ami de la Maison de l’Ukraine.
Dans le Trujillo des années 1960, au Pérou, nous suivons Poligena, une jeune vendeuse de bonbons qui rêve de devenir championne nationale de danse marinera. Cependant, lorsqu’elle décide de poursuivre ce rêve, elle se heurte à sa grand-mère névrosée, obsédée par l’idée d’avoir la peau plus blanche, et à une société qui n’est pas si différente. Comme beaucoup de Péruviens, Poligena a des origines espagnoles et andines, et elle est prise entre deux mondes et sa propre famille.
Ce que l’on regarde est une animatique en cours de réalisation de la séquence d’ouverture du film. Présentée pour la première fois à GOBELINS Paris, l’école d’animation, l’animatique et le film seront développés davantage dans le cadre du projet de thèse finale de la réalisatrice. Dans cette scène, une jeune Poligena apprendre les pas de danse marinera jusqu’à ce qu’elle soit interrompue par sa grand-mère.
Réalisé par Adela Hurtado, résidente de la Fondation des États-Unis.
Comment Lisa, confrontée dès son enfance à un environnement familiale marqué par un père abusif et à un système judiciaire complexe et imparfait, parvient-elle à trouver sa propre voie à travers l’écriture ?
Réalisé par Anna Castrica, résidente de la Maison internationale AgroParisTech (MINA).
Marco et Lucia sont tous deux étudiants de premier cycle à Mexicali, une ville du nord du Mexique, et mènent des vies parallèles. Tout est exactement pareil pour eux, sauf une chose : leur sexe. Ce court métrage montre comment les dynamiques et les interactions dans la vie quotidienne au Mexique peuvent varier selon que l’on est un homme ou une femme. Ces différences peuvent aller de détails apparemment insignifiants à des situations violentes majeures.
Réalisé par Priscila Rosas Martínez, résidente de la Maison du Mexique.
Méditant sur la relation entre l’homme, la nature, la technologie, la mémoire et la notion souvent violente de modernité, le film explore ce que signifie vivre en paix avec tous les êtres, cherchant à inclure les voix qui sont laissées de côté et à trouver des réponses à ce qui se passe, où cela a mal tourné, et des moyens d’imaginer un avenir plus pacifique.
Réalisé par Annemarie Eijlders, résidente du Collège néerlandais.
Une séance organisée en collaboration avec le Festival du court métrage CitéSHORTS, une initiative de l’association Chambre 124.
La première édition s’est tenue du 2 au 7 mai 2024 et a mis en avant 22 courts métrages, attirant plus de 270 spectateurs dans 6 Maisons différentes. En 2026, le Festival CitéSHORTS verra sa deuxième édition, visant plus haut que possible.
Sous l’impulsion de la Maison du Japon, en partenariat avec la Fondation suisse, la Maison des étudiants canadiens, la Maison Heinrich Heine, le Collège franco-britannique, la Fondation de Monaco, le Collège d’Espagne et la Fondation Victor Lyon.